Management 3.0 : le bonheur au travail

Management 3.0 : le bonheur au travail

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Ce nouveau type de gestion des ressources humaines est parti d’un constat : la limite de l’organisation classique du travail. En effet, les employés deviennent peu productifs. La faute aux nombreux conflits d’intérêts liés à une direction rigide.

Il fallait donc trouver une alternative pour impulser à nouveau la performance des dites organisations. En y réfléchissant, les spécialistes de la question ont compris qu’une organisation plus souple du travail serait plus efficace.

L’objectif est de repositionner le travailleur dans le système organisationnel. Depuis lors, le management 3.0 permet aux structures d’être plus efficaces.

management 3.0

Le management classique : des principes inopérants

On parle justement de management 3.0 en opposition aux principes édictés par les managements 1.0 et 2.0. Ces derniers optent plutôt pour une division stricte du travail.

On retrouve d’un côté les décideurs et de l’autre, les exécutants. Dans ce courant de pensée, deux grandes écoles se distinguent.

Le scientisme de Taylor

Frederick Taylor, figure de proue de la théorie des organisations, prône notamment le management scientifique du travail. Sa conception de l’organisation professionnelle a longtemps fait école dans le monde des entreprises. Elle s’axe essentiellement autour des principes suivants :

  • La division verticale du travail ;
  • Le recrutement scientifique ;
  • L’analyse scientifique des mouvements des ouvriers,
  • Le contrôle rigoureux des tâches à effectuer ;
  • La rémunération au rendement.

À l’épreuve du temps, le taylorisme s’est montré inopérant, comme relevé dans cet article. Conflits d’autorité, difficulté de coordination et manque de responsabilité des employés sont les conséquences de ce type de management.

La prédominance administrative de Fayol

Henri Fayol pense plutôt que c’est la fonction administrative qui définit l’efficacité d’une entreprise. Sa théorie se rapproche de celle de Max Weber axée sur la domination bureaucratique. Fayol suggère donc entre autres aux dirigeants :

  • La centralisation des pouvoirs ;
  • L’unicité de direction ;
  • La rémunération équitable.

Cette conception est tout de même biaisée, car elle entraîne une gestion peu transparente de l’entreprise. Elle limite également les interactions au sein des organisations professionnelles.

Comment alors impulser une nouvelle dynamique aux entreprises ployant sous la prédominance hiérarchique ?

Rapport 48 bonnes pratiques pour les managers

Le management 3.0 : Lumière sur un management innovant

Le milieu entrepreneurial ne peut rester en marge des mutations que connaît le monde. La direction absolue de l’entreprise doit désormais laisser place à une relation plus équilibrée entre collaborateurs.

C’est justement ce que propose le management 3.0. Encore appelé management positif ou participatif, il consiste à impliquer les employés dans le fonctionnement de la société.

Ce type de management priorise la qualité des relations entre collaborateurs, au détriment des profils individuels des travailleurs. Du coup, le dirigeant doit faire siens les 10 principes décrits ici. Ce concept favorise alors une bonne culture d’entreprise en se basant sur 3 leviers.

Une démocratisation de l’information

Les employés sont souvent peu réactifs parce que n’étant pas au même niveau d’information. Cette disparité de traitements handicape forcément la bonne marche de l’entreprise.
Il ne reste alors que la démocratisation de l’information, comme facteur de transmission des indicateurs de performance. Désormais conscients de ces données, les travailleurs s’activent à offrir le meilleur d’eux-mêmes. Dès lors, la vision de développement de l’entreprise devient commune.

Une autonomie organisationnelle

Le management 3.0 instaure une hiérarchisation plus horizontale dans l’entreprise. De ce fait, tous les collaborateurs peuvent initier des projets. Pourvu qu’ils y croient et mûrissent leur conception.
Cela suppose que les dirigeants font confiance au sens d’innovation des employés. Mieux, ces derniers ont désormais le droit à l’erreur. Ce qui humanise davantage les relations employeur-salariés.

Une expérience collaborateur

Les managements précédents ont toujours valorisé le service clientèle. Pour ce faire, les firmes s’investissent à donner le meilleur d’elles aux consommateurs.

Le management positif promeut ce même égard à l’endroit des collaborateurs. Cette symétrie des attentions veut que le mieux-être de l’employé soit au cœur de toutes les stratégies de l’entreprise.

Ce ne sont surtout pas des occasions qui manquent pour atteindre cet objectif. Les dirigeants peuvent donc :

  • Rendre convivial le cadre de travail ;
  • Multiplier les activités gratifiantes ;
  • Moderniser les outils de travail ;
  • Instaurer un dialogue permanent ;
  • Renforcer les compétences professionnelles.

Ces 3 principes du management 3.0 sont évidemment bénéfiques à la fois à l’entreprise et aux employés.

Les avantages du management positif

Le management participatif impacte durablement les performances de l’entreprise. C’est en réalité une stratégie qui permet à l’entreprise de :

  • Renforcer son image de marque ;
  • Demeurer dynamique ;
  • Limiter son turn-over ;
  • Retenir les meilleures compétences ;
  • Favoriser une bonne productivité.

Du côté des employés, ce type de management favorise :

  • Une bonne autonomisation ;
  • Une motivation sans faille ;
  • Un développement personnel ;
  • Un meilleur engagement.

En résumé, le management 3.0 est un partenariat gagnant-gagnant pour tous les acteurs de l’entreprise.

Rédigé par
L'équipe Supermood
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